L'église romane de SAINT
GEORGES-des-COTEAUX ![]() Les photos de ce site peuvent être utilisées exclusivement à des fins non commerciales après autorisation et à condition d'en mentionner l'origine: "Site Belle Saintonge" ![]() Commune du Canton Sud de SAINTES (à 6 kilomètres à l'ouest de Saintes) ![]() L'église paroissiale de Saint-Georges-des-Coteaux, dédiée au Saint chevalier vainqueur du dragon de Libye, est un vaste et intéressant édifice, construit au XIIe siècle, mais considérablement remanié par la suite. Il a été classé aux Monuments Historiques, le 10 Octobre 1909. Le clocher carré, court et trapu, à toit pyramidal d'ardoise, a remplacé vers le XIVe siècle, un clocher roman contemporain des quatre piliers de base qui subsistent à l'intérieur de l'église. ![]() La nef, en matériaux légers, a été au XVe siècle couverte de deux larges voûtes sur croisées d'ogives ; on en voit encore les formerets coupés à leurs sommets par le plafond actuel. Ces voûtes devaient être fort élégantes à en juger par la finesse des arcs et leurs portées. Ils retombaient sur de sveltes colonnes d'angle couronnées de chapiteaux et, au centre des murs latéraux, sur des faisceaux de trois colonnes à chapiteaux. Un transept coupe la nef. Son carré qui porte le clocher est limité par quatre forts piliers saillant largement vers l'intérieur. A leurs vastes faces planes s'adossent de grosses demi-colonnes. ![]() De beaux chapiteaux romans, plusieurs mutilés, surmontent ces colonnes ; leur ornementation d'animaux, et surtout d'entrelacs, de rubans ou de vannerie, méritent l'attention. ![]() Les sculptures en se prolongeant sur le plat des piliers forment des blocs décoratifs. Celui des chapiteaux en vannerie est le plus beau du genre qui puisse se voir en Saintonge. Sur un autre, s'aligne, hommage au patron de l'église, toute une suite de dragons divers et sur un troisième se répète le « motif de Saint-Eutrope de Saintes » avec des variantes, mais l'exécution laisse à désirer. Un chapiteau mutilé porte encore des traces de peinture. Ces quatre piliers reçoivent les retombées de puissants arcs en tiers-point à double et à triple rouleau, sur lesquels s'appuie ![]() une très belle coupole octogonale avec trou à cloches. Les arcs, les trompes, la coupole, les deux gros cordons horizontaux sur lesquels elle s'élève, encadrant à l'orient une petite ouverture en plein cintre, forment un ensemble absolument remarquable. La partie gauche du transept, voûtée en berceau brisé, abrite une chapelle. La partie droite également, mais ici la voûte est ogivale et les fines nervures des arcs et des formerets retombent jusqu'au sol. ![]() Le chœur et l'abside forment un carré.. Le mur de fond plat s'ornait autrefois de trois fenêtres en plein cintre accolées. Celle du milieu seule subsiste. Les cintres s'appuient sur des groupes de colonnettes d'angle à chapiteaux. Ce chevet porte encore les traces d'une voûte antérieure sur croisée d'ogives. La nef et la chapelle de droite prennent jour par de grandes fenêtres en tiers-point garnies de vitraux modernes, le chœur et la chapelle de gauche par des fenêtres plus petites en plein cintre. D'intéressants tableaux ornent la nef. L'un porte la signature de F. Vincent, peintre du XVIIIe siècle, qui fut membre de l'institut. La nef et la chapelle de droite prennent jour par de grandes fenêtres en tiers-point garnies de vitraux modernes, le chœur et la chapelle de gauche par des fenêtres plus petites en plein cintre. D'intéressants tableaux ornent la nef. L'un porte la signature de F. Vincent, peintre du XVIIIe siècle, qui fut membre de l'Institut. A signaler dans cette église une innovation rare : le beau parquet de chêne qui couvre le sol de la nef. Par contre il ne s'y trouve aucune trace de mosaïque, romaine ou autre, quoi qu " on" en ait pu dire. ![]() La façade, orientée et surmontée d'un pignon, comporte au rez-de-chaussée un portail du XV e siècle à nombreuses et profondes moulures sans chapiteaux aux sommets des pieds-droits. Deux minces pinacles, très fouillés se dressent de chaque côté de cette porte et montent jusqu'au premier étage, que perce une fenêtre en plein cintre ornée de colonnettes, dont les chapiteaux de gauche sont garnis chacun de trois menues têtes humaines (XIIIe siècle). Sur cette façade, une petite scène à deux personnages attire le regard. Deux anges ailés placés face à face semblent marcher vivement l'un vers l'autre et vouloir se combattre. Peut-être faut-il voir là une nouvelle représentation de la lutte du Bien et du Mal... ou plus simplement ce qui subsiste d'un ensemble d'armoiries dont l'écu central porté par les deux anges a disparu. Armoiries répondant à gauche à celles de droite. De nombreux contreforts encombrent les élévations Nord et Sud. Sur la première, à hauteur de l'abside, se voient encore une suite de modillons supportant une corniche, rares vestiges extérieurs de l'ancienne église romane et sur cette même abside, mais au Sud, les traces de l'incendie (pierres éclatées, délitées) qui détruisit cette même église au cours de la guerre de Cent ans. Le bourg de Saint-Georges a longtemps été occupé par les Anglais qui utilisaient son clocher comme tour de guet. C'est non loin de ses murs que se déroula en 1351 un combat qui mit aux prises les Anglais et les troupes de Guy de Nesles : Maréchal de France. La bataille fut « forte et dure ». Les Français « desconfiz » virent le Maréchal fait prisonnier et eurent « Six cents hommes d'armes mors et prins ». ![]() La litre Fin du texte de Charles Connouë _________________________________________________ Les églises de la SAINTONGE (livre II épuisé) ________________________________________édition: R. DELAVAUD avec leur aimable permission
Saint-Georges-des-coteaux ou du moins essayons... !"
L'église
est dédiée à Saint
Georges: celui qui a vaincu le dragon ...
Être fort spirituellement Conquérir
ses ailes (droit d'entrée pour le ciel) et devenir tel
un oiseau ...voyez ma tête! Mais le Malin veille au grain et semble se réjouir !!
Je n'ai
rien à craindre, j'ai la force virile du lion pour
combattre mes passions Le léonin à gauche: de face une tête d'oiseau et de coté une tête de léonin ! ET IL S'AGIT DU MÊME CHAPITEAU! A
droite les léonins ont des queues mi-lancéolées et
mi-feuillage, le démon ne faisait pas que veiller !
C'est un léonin à multiples facettes à l'image
de l'homme que le sculpteur décline
"c'est l'image du repos éternel près du Très haut qui est le but recherché par chacun à l'époque" (L'entrelacs n'a ni début ni fin comme l'éternité et Dieu...)
Voilà les chapiteaux ont bien parlé... MAJ: Mars 2012/2015/2019/2023
TOURISME aux alentours
![]()
|