Le département de la Charente-maritime

L'habitat

saintongeais

traditionnel.

N.B.:L'île d' Oléron est traitée séparément:


 

La plus connue des carrières pierre: CRAZANNE

(Voir le diaporama sur les carrières de CRAZANNES)

En SAINTONGE la pierre est reine.

En Saintonge "on sait bâtir" depuis deux millénaires ; c'est un pays prospère sous l'empire romain ; période durant laquelle les occupants ont été bien acceptés par les santons. 

De nombreuses carrières de pierres à ciel ouvert  sont mises en exploitation pour construire routes, ponts et édifices qui couvrent notre province.

Ces carrières de pierres à ciel ouvert seront exploitées ensuite tout au long des siècles  pour les constructions civiles, défensives, religieuses et les habitations. La pierre sera exportée au moyen âge en Angleterre et ensuite aux USA.

Les roches crétacées du sous-sol en Saintonge s'accommodent bien de la taille et du polissage.


L'héritage des romains:

La pierre de taille est utilisée pour l'encadrement des portes et fenêtres des habitations privées mais surtout pour édifier les monuments publics, notamment les colonnes et corniches, ainsi que les sculptures, par exemple des chapiteaux.

Le moellon ou bloc de pierre équarri utilisé pour le blocage interne des murs et les parements.

L'enduit qui recouvre les murs pour les protéger de l'érosion.

Le mortier composé d'une part de chaux éteinte (obtenue par la calcination de pierres calcaire qui donne la chaux vive qui additionnée d'eau donne la chaux éteinte) et de trois parts de sable de carrière ou deux parts de sable de rivière. 

Le chapiteaux sculptés dans les blocs de calcaire sont aussi l'héritage des romains et sont encore visible sur l'arc de Germanicus ou au musée archéologique de Saintes (disparu en 2022).

Les romains ont aussi apporté la tuile en argile cuite devenue tuile "canal" et "tige de botte" aux tons roussis qui couvrent encore la plupart des bâtiments de la Saintonge (mais en fait elle ne fut réintroduite en masse qu'au XVII ième siècle.)

Les romains ont aussi apporté la vigne et encouragé la cueillette des huîtres sauvages très prisées à Rome...

Bref le paysage Saintongeais doit beaucoup aux romains...


Tuiles époque romaine

Tuiles "tige de botte"

Arc de GERMANICUS a SAINTES

ECHILLAIS
Après avoir été  dévastée par les invasions nordiques jusqu'au IX ième siècle,

 la Saintonge  devient une  province  prospère au XI ème grâce aux monastères qui défrichent et font prospérer l'agriculture  puis  devient très prospère au XII ème grâce au commerce du vin exporté en Angleterre, et au commerce du sel indispensable pour conserver les aliments comme le choux, les viandes et poissons. Le sel et le vin étaient exportés dans les pays du nord (Angleterre et pays de la HANSE) par voies maritimes et par les terres en France et jusqu'en Suisse. De nombreux ports du littoral dont La Rochelle et Bordeaux sont les principaux, assurent la richesse de la grande Aquitaine.

Aliénor d'Aquitaine favorisera ce commerce en instituant les "Rôles d'Oléron"(*) un code maritime écrit vers 1154 lequel a régit le commerce jusqu'au XVII e puisque adopté  par les marchands de la Hanse et de l'Angleterre. Il fait encore partie du Black Book of Admiralty.

La SAINTONGE  s'est couverte alors  d'églises  romanes et de prieurés dont quelques centaines  partiellement préservés nous offrent leurs splendeurs.

Durant cette période l'on apprend à choisir les pierres de taille  les plus résistantes, les plus homogènes ou les plus aptes à la sculpture.
(*) Voir sur ce site "Les rôles d'Oléron"
 

Les épreuves

La Saintonge souffre pendant la guerre de cent ans entre Anglais et Français puis pendant les guerres de religions mais elle maintiendra sa prospérité grâce au sel et à la vigne jusqu'à la révocation de l'édit de NANTES en 1685.

La prospérité perdue

 La révocation de l'édit de Nantes est une catastrophe pour cette province dont les familles aisées sont huguenotes et majoritaires dans beaucoup d'arrondissements comme les îles, la presqu'île d'Arvert, Matha, Saintes, St Jean d'Angély, Jonzac. Une famille sur trois émigre clandestinement et le commerce périclite.

La ruine viendra avec l'ère industrielle et le Phylloxéra:

Le sel et les vins s'exportent malgré tout jusque vers 1875.

Mais  l'arrivée de l'ére industrielle et du chemin de fer  ruine ce qui restait du commerce du sel. En effet l'industrialisation ne peut s'appliquer à nos salines et  le transport par chemin de fer et les navires à vapeur  favorisent le sel gemme étranger et les salines du midi.

L'arrivée du Phylloxéra   vers 1878 frappera le commerce du vin  alors en plein essor mais renforcera l'industrie du Cognac qui possède des réserves et dont l'âge d'or se situe de 1890 à 1919. 

Le SEL et le VIN, et surtout leurs commerces font la richesse
de la SAINTONGE. 

Le sel est une énorme rente et source de richesse avec BROUAGE, l'île d'Oléron et le bassin de la SEUDRE.  Richelieu  sera gouverneur de BROUAGE pour capter cette richesse et  ne pas la laisser aux mains des Rochelais qui sont de religion  protestante. Cette richesse n'est pas étrangère aux guerres de religion d'autant plus que les navires chargés sont des proies faciles à capturer pour enrichir les trésors de guerres.

L'intérieur des terres est le règne de la vigne, du vin, des eaux de vie jusqu'aux années 1875 à 1880. Le pays est riche et se couvre d'habitation en pierre de taille. Certains gros propriétaires se font construire de belles maisons bourgeoises avec toits mansardés et toiture en ardoise...Mais la crise du Phylloxera interrompra brusquement cet élan.

La plupart des terres à vignes  seront  remplacées par des pâturages... et des cultures qui feront la renommée du  beurre des Charentes. (Surgères  verra la première coopérative laitière)

Quant aux  marais salant  qui ont changés de main à la  révocation de l'édit de Nantes puis de nouveau à la révolution lorsque les biens des églises et de la noblesse sont saisis; ils  ont finis par être  rachetés par des petits propriétaires qui les convertissent à l'ostréiculture au XXe siècle.



La guerre de 1914 sera une aubaine pour l'industrie du Cognac et des eaux de vie car non seulement le poilu en consomme avant d'aller au front et  les infirmiers désinfectent mais surtout l'industrie de la poudre ( la poudre "B" inventée en 1884) en consomme tant que les prix flambent et que l'on doit importer du rhum....

maison typiquement saintongeaise
Fermette vers Mirambeau

Les années fastes de la construction massive d'habitations rurales se situent entre 1860 et 1913. 

Cet habitat suit les règles traditionnelles 

qui seront respectées  jusqu'aux années 1960, 

mis à part les villas balnéaires.  


La Belle époque puis les congés payés puis les retraités du  baby boom...

La "Belle époque"  verra la côte de beauté (autour de ROYAN ), la baie de l'Aiguillon, Ronce-les-bains  et  Saint Trojan en Oléron se hérisser de résidences d'été qui obéissent à d'autres règles dont les principales sont la recherche de lumière, des balcons, des toitures pointues avec combles habitables pour les domestiques, des perrons et jardins d'agréments, des tourelles... avec force  fantaisies et extravagance.

en construction vers 1900

Les styles sont variés, les charpentes bien qu'en bordure de mer sont apparentes et décoratives, protégées cependant par des peintures colorées. Certaines ont une allure "cottage" d'autres comportent des fausses boiseries rappelant la Normandie ou le Pays Basque. La brique et la céramique de couleur sont employés pour rehausser les couleurs.

Les  congés payés n'ont rien révolutionné jusqu'aux années 1960; mais dés lors l'immobilier en plein essor et l'industrie florissante du  tourisme alliée avec  l'installation massive des retraités  fait évoluer rapidement les règles d'urbanismes et le style des habitations au détriment de notre traditionnel habitat rural qui disparaît phagocyté par les nouvelles résidences secondaires modernes qui sont  l'habitat typiquement saintongeais d'aujourd'hui et de demain.

Il n'y a pas que que le tourisme et les retraités .... qui attaquent l'habitat traditionnel...

Un ennemi sournois contribue à détruire l'habitat traditionnel en s'attaquant aux structures en bois

Un minuscule insecte affectionne  notre climat et se  régale de nos maisons traditionnelles dès que faute d'entretien elles gagnent en humidité; en effet  la conjonction de l'eau et de la cellulose font venir et prospérer ces bestioles qui fuient la lumière et insidieusement détruisent tout ce qui est en bois ... sans qu'on les voit... ce sont les termites qui sont endémiques dans notre région depuis toujours.  
Ces dégradations  favorisent les changements de  plans et de dispositions des volumes  car des décisions radicales sont vite prises lorsque les planchers, poutres et fermes sont à changer...


les termites
Planche témoin posée au sol et retournée montrant l'activité des termites ainsi que leur prolifération rapide...
Cliquez sur la photo pour les voir fuir la lumière...


Le vent creuse les pierres tendres

Un autre ennemi attaque la pierre

Le vent salin près des côtes  ronge les pierres tendres non protégées par un crépi et fragilise les murs de clôture ainsi que ceux des dépendances qui emploient des pierres moins résistantes que celles des maisons ou des édifices et sont souvent en pierres apparentes. 

Deux des paysages contrastés en Saintonge (il y en a tant !)


 La SAINTONGE agricole vers Pérignac vignes et céréales

                                                                                                     

et sa  ferme SAINTONGEAISE   vers PERIGNAC
(vers PERIGNAC)

la grève à Duret (Arvert) la Saintonge ostréicole

et la ville ostréicole et maritime Marennes
ici Marennes vue du clocher

L'HABITAT DU BORD DES CÔTES:

sans corridor vers Saint JUST de LUZAC

C'est une maison


sans corridor avant 1850.


 La maison d'avant 1850 est souvent à plusieurs volumes sans aucun corridor comme le montre les décrochements du toit de cette habitation
de Saint JUST de LUZAC
Les portes sont pleines et les volets (appelés ici contrevents) sont de bois généralement  peints en vert  ou bien si l'on possède une lasse ou autre type d'embarcation  avec des restes de peintures colorées tirant généralement dans les bleus. On trouve aussi comme couleur le marron.
Les murs sont peints en blanc, les tuiles sont "tige de bottes" dans des tons variés d'autant plus que les lichens et petites plantes grasses s'y logent.



 Les maisons des bords de mer sont basses avec souvent un grenier sur le chai. Les fenêtres sont plus hautes que larges ainsi que leurs carreaux qui sont au nombre de six, les pierres d'encadrement sont en pierre de taille ainsi que les angles de la maison. Les murs sont en moellons souvent constellés  de pierres de lests en granit  à proximité des ports d'où partaient sel ou vins.
Les linteaux de la maison sont des pierres monolithes pour les plus anciennes et ne sont jamais en bois; ceux-ci sont réservés aux dépendances.
Les toitures sont généralement en décrochement et la largeur de chaque maison est dictée par celle de la poutre maîtresse du toit.
Les façades sont dépouillées de tout ornement, généralement chaulées.
Les cheminées sont dans les murs latéraux de l'habitation.

Les ruelles des villages sont sinueuses et étroites pour empêcher les vents d'y prendre de la vitesse et le puits s'il n'est pas sur une placette appelé  "QUEREU", est généralement partagé entre plusieurs maisons car l'eau non saumâtre est précieuse.
 Le paysan est avant tout un vigneron, et le chai, le pressoir, et le parc à cochons ainsi que le poulailler seront répartis autour d'une cour entourée de murs bas en pierres sèches  avec un hangar assez bas " le BALLET" pour y ranger le bois et le matériel. 


Les ruelles des villages sont étroites:
 



ruelle

ruelle

Le QUEREU est le centre d'un pâté de maisons avec le puits lieu de rencontre:


puit à Saint SORNIN  Le puits à Saint SORNIN un jour de lessive



Le puits s'il n'est pas sur une placette ouverte appelé "QUEREU"  comme ici est  généralement partagé entre plusieurs maisons ou dépendances, à l'angle des murs mitoyens, chacun ayant accès par l'intérieur.



Bord de mer sans corridor

Ce type de maison perdure jusqu'au siècle suivant pour les plus défavorisés.
Voici encore une maison sans corridor à pièce unique un peu plus haute car à mesure que l'on s'éloigne de la côte, les vents sont moins violents.
 Il n'y a pas de chevrons apparents sur les maisons saintongeaises de bord de mer et pas ou peu de gouttières , les chevrons du toit sont cachés par une génoise et la taille de la fenêtre probablement à huit carreaux indique une date de construction autour de 1900 ou postérieure. Cette  toiture  rectiligne indique l'utilisation de chevrons issus d'une scierie moderne.
 L'évier sous la 
fenêtre a disparu au profit d'un évier en grès émaillé avec l'eau courante.
Le carrelage utilisé devient plus rouge et moins épais et  il fait généralement 20x20 cm.

L'habitat traditionnel du bord des côtes est celui du paysan de la mer cultivant ses marais et  ses parcs à huîtres ou du paysan cultivant sa vigne tout en tirant un complément de la mer.
 Il est constitué d'une maison basse d'une seule pièce surmontée parfois d'un grenier bas pour y entreposer les récoltes car chacun cultive toujours un lopin de terre fournissant patates, oignons, fèves, blé, garouilles, aulx,  courgettes...
La façade est orientée au sud et le mur ouest est généralement borgne car il reçoit la pluie et les vents dominants. Les murs extérieurs et intérieurs sont blanchis à la chaux et souvent une vigne court sur la façade. Les maisons sont plutôt basses sans corniche et sans génoise mais les chevrons du toit ne dépassent pas et restent dans le mur.
 Les toits sont à pente douce à deux versants et les tuiles sont des tiges de botte qui dépassent de la toiture celles en creux un peu plus pour éloigner le jet d'eau le plus possible tout en laissant le moins possible de prise au vent. Il n'y a pas de gouttières.



 A L'INTÉRIEUR des TERRES


Maison à pièce unique Vers St Genis de Saintonge une belle habitation  de ferme à pièce semi unique et façade en pierre de taille. La porte orientée sud-ouest ouvre dans la cuisine avec à gauche un renfoncement dans le mur dépourvu d'ouverture ou se trouve l'évier encadré de ses deux pierres latérales.
(à présent l'on y trouve le compteur électrique!)
La cheminée avec trumeau en pierre (il a été peint en vert). La pièce est carrelée avec des carreaux de terre cuite rouge de 20x20.
 Il n'y a pas de mur de  séparation entre  la partie chambre aux deux fenêtres et la cuisine en prolongement de la porte d'entrée. Cependant le sol n'est plus carrelé, c'est un plancher reposant sur des plots de pierres. L'ensemble est surmonté d'un grenier sans escalier intérieur, mais le mur ouest possède une ouverture plus grande permettant d'y accéder via une échelle. 
la cheminée_ la cheminée de la cuisine.

Il n'y a pas de "prônes" en SAINTONGE alors qu'ils sont communs en Angoumois.
 (Les "prônes" sont des portes en deux parties: le bas est fermé pour empêcher les poules d'entrer et c'est ouvert au dessus) . 


Pour être bien dans la tonalité voici un extrait d'une pièce crée en 1902
:

La mérine à NASTASIE Acte I scène 1

Jh’étion yère cossut quand jhe nous son accoubié tous deux, Cadet et moé ; jh’étis poin grousse madame et li, poin groû moncieu. Le vieux Bitounâ, mon défint biâ père, nous baillit, en mariaghe, coume loghement, de vieux mazureau qui teniant pus, follait accoté les mur avec des abourde peur leu-z-oppousé de chère ; avec thieu, trent’carra de veugne, reinque en mauvais visant; in jhornau de boé dan in fondreau, tout en brughère et en chàgne de chétit brulanghe ; ine goulée de pré, larghe coume mon devanteau et pien de parielle ! Ma définte mère (que le bon Dieu la voèye, bouneghen !) me baillit deux ouèye beçoune, pus meigre qu’in thiou et qui n’aviant, les paure beite, que la piâ sus les où ; ine tore écornée, troé pochée de méture, moétié bié moitié baillarghe ; trente valte de vin peté et la moétié dan in goret qui me fasit deux pot de greisse et troé de graton ; coume mobiyer : in cabinet en bois biant peur sarré nous paur’ mourène, in vaiss’yer, in veille tab’ ine demi-dozaine de cheise boétouse et in châlit en cerisié, tout manghé peur les cosson et qui craquait mé, mes paur’-z-amit ! M’at-i dont fait jhuré bein des cot thieu foutut. châlit ! En fait que d’arghent, jh’avion, entre nous aut’ deux, Cadet et moé, jhuste autant d’éthiu qu’in grapiâ at de pieume. Eh beun ! à force de ménaghé et d’apiloté, jhe son, aneut, bein à neutre affeire : jh’avon de l’arghent de piacé, dés terre me que jhe peuvon n’en feire, jhe son grandement loghé, brève en in mot, jh’arion tout p’r eit’ beneise.
Le descriptif de la dot vers 1865  en patois Saintongeais!



                      
vers gémozac
Vers Saint Germain du Seudre
Vers Saint Germain du Seudre cette  fermette sur cour ouverte présente toutes les caractéristiques du style régional:
pas de gouttière bien que nous soyons à l'intérieur des terres, corniche et bandeau de pierre, grenier aux petites ouvertures carrées munies de persiennes en bois, porte pleine à deux vantaux avec imposte, pierres d'encadrement apparentes, mur crépis et chaulé, toit en pente douce couvert de tiges de botte...



étables vers St Germain du Seudre
Grange  chai et étable  vers St Germain du SEUDRE.
Linteaux mixtes de bois ou de pierre pour l'étable, fenêtre cintrée pour le chai.
 Il n'y a pas  de gouttières et  le grenier _au-dessus du chai_ a des ouvertures à oeil de boeuf.
  
Vers PONS la famille ayant
peu de ressources 

habite une maison de ce type dans le village:

vers PONS

Ce sont des maisons sans corridor à pièce unique, sans corniches par  économie. L'on aperçoit la pierre de l'évier sous la fenêtre et l'on peut voir que le grenier a une porte au raz du plancher au lieu d'une fenêtre; c'est  par-là que l'on accédera à ce grenier via une échelle. Les chevrons du toit sont visibles. Il y a  une gouttière. Les portes sont pleines .

Le paysan modeste habite une fermette  

avec ou sans corridor comme celle-ci face à l'église  de THEZAC


fermette à THEZAC

C'était la ferme d'un métayer et elle a fait l'objet d'une étude détaillée par Jean Suzanne
en voici le plan:

plan de la ferme de THEZAC
face orientée à l'est parallèle à la rue
Légende:

1.1   ancienne salle commune
1.3 salle commune 
1.1.1 et 1.3.1 évier
1.2.1 accès au grenier
1.4 grange
1.5 étable
1.6 bergerie
1.6.1 parc à agneaux
1.7 remise ouverte
1.7.1 mangeoires
1.8 poulailler

Située à THEZAC face à l'église déjà inoccupée en 1978. THEZAC loge  560 habitants vers 1850 , elle est  très boisée mais  la vigne a conservé encore quelques importance. THEZAC est  à mi-distance entre Saintes et Royan et l' habitat est du type dispersé.
Les bâtiments de l'exploitation forment un seul édifice compact, s'ouvrant sur des façades sud-est et est, composé de trois bâtiments accolés, se distinguant par leurs toits. Le bâtiment principal, le plus important en volume, contient l'habitation et la grande étable. La maison est constituée par trois pièces occupant la partie est coté route: une salle commune, au sud, une chambre au centre, et une ancienne salle commune dont la dernière utilisation fut celle de cellier-débarras. L'étable ouvre au  sud,  en deux travées, parallèles à l'axe du faîtage: une aire de grange très large et une longue étable à l'ouest. Le second niveau, au dessus de l'habitation, contient deux greniers. Au dessus de l'étable, accessible depuis l'aire de grange il y a  un fenil. La construction qui jouxte l'étable à l'ouest abrite une bergerie, dans laquelle est aménagé un réduit destiné à l'isolement des agneaux.  Les pièces d'habitations ne communiquent pas avec les locaux d'exploitation.
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Extrait de " l'architecture rurale française" de Jean Suzanne  
Corpus des genres, des types et des variantes en POITOU pays charentais
Éditions Berger Levrault 1981
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  LES LONGÈRES:

Longère vers BELLUIRE Voici un autre type d'habitat plus rare mais néanmoins traditionnel dit "longère". Il est originaire du Bas-Poitou et on le  retrouve disséminé en Saintonge dans les régions herbageuses.
Les dépendances et l'habitation sont en enfilade. La "longère" n'a pas de corniches.  
N.B. Les vendéens ont probablement apportés avec eux ce type d'habitat en Saintonge...  N.B. Dans les marais des fermes en longueur sont les vestiges des "cabanes" construites durant l'assèchement des marais pour héberger hommes et animaux et qui sont devenues des fermes agricoles ensuite.

 

 La maison à corridor


Après 1850 la maison d'habitation se dote d'un corridor et c'est celle que l'on rencontre le plus indifféremment près des côtes ou à l'intérieur des terres.

avec corridor

Vers MIRAMBEAU 

avec corridor

Il se crée  un style "Saintongeais" dont les caractéristiques seraient:

  • Une corniche importante soulignée par de fortes moulures; souvent la gouttière est intégrée dans la corniche ce qui la met encore plus en valeur.
  • Les angles de la maison en simple chaînage sont en pierre apparente ainsi que les encadrures des portes et fenêtres.
  • Les linteaux de la maison d'habitation sont toujours en pierre 
  • Un bandeau saillant en pierre de taille sépare l'étage du rez-de-chaussée.
  • La façade est parfois entièrement en pierre de taille.
  • La toiture est couverte de tuiles "tiges de bottes" en pente douce.
  • Les fenêtres du rez-de-chaussée sont sont plus hautes que large (souvent 1,90x1,0) et à huit carreaux. La fenêtre est assise en retrait au 1/3 de l'épaisseur du mur.
  • La porte d'entrée est souvent à deux vantaux, pleine, surmontée d'une imposte vitrée pour éclairer le couloir. 
  • Les fenêtres de l'éventuel étage sont situées au dessus des fenêtres du rez-de-chaussé mais plus petites et à quatre carreaux seulement.
  • Un grenier bas termine souvent l'habitation , il possède des ouvertures situées également au-dessus des fenêtres mais la forme est géométrique: oeil de boeuf rond, ouverture carrée, en losange, demi circulaire... il n'y a pas de fenêtres à ces ouvertures.


ferme opulente

Un  corridor central dessert d'un coté la cuisine et de l'autre une chambre avec une variante ou près de la cuisine  une entrée à part  permet d'accéder à une " souillarde". Au bout du couloir l'escalier  dessert l'étage qui souvent n'est qu'un grenier.
 Une maison a deux étages ressemble toujours à celle-ci  avec parfois disparition du grenier s'il n'est pas utile.

Le grenier malgré les ouvertures est réservé à l'entreposage des grains, semences, oignons, aulx, patates, mojhettes  etc... Les ouvertures du grenier sont l'expression de la richesse qui comporte soit des œils-de-bœuf soit des ouvertures demi-circulaires ou bien en losanges ou des fenêtres qui sont alors à quatre carreaux au lieu de six. Bien souvent de simples vantaux cachent l'absence de fenêtres... puisque le grenier doit être aéré.
Selon sa richesse le propriétaire fera quelques aménagements décoratifs en plus de la traditionnelle corniche et du bandeau en pierres de taille: la gouttière  sera parfois intégrée dans la corniche supérieure; des ouvertures  cintrées; voir un toit à trois ou  quatre pans  mais l'ensemble reste sobre malgré-tout.



Inutile de rappeler que les maisons si elles laissent apparaître les pierres d'encadrement ou de chaînage sont toujours crépies pour éviter aux pierres de se déliter, seuls les murs des dépendances  sont laissés parfois en pierres apparentes.

avec corridor

Vers TALMONT

ferme_cote

   La maison d'un forestier
qui pourrait être celle d'un petit vigneron ou d'un ostréiculteur de la fin du XX ème siècle.

La façade est orientée sud - sud-ouest et le mur ouest est  borgne. La dimension des fenêtres indique une construction tardive mais d'avant 1900.  
  
De chaque coté du couloir une chambre avec chacune une petite cheminée en pierre sans trumeau de pierre, le conduit est en petites briques de 20x10x5. Le sol des chambres est en parquet sauf le couloir pavé de carreaux 20x20 à motifs peints. Un escalier en bois au fond du couloir mène à l'étage d'une seule pièce qui sert de grenier pour les grains et réserves de légumes secs. Le grenier a des volets mais pas de fenêtres.
Sur le coté droit une cuisine en prolongation du chai est dotée d'une porte et d'une  fenêtre donnant à l'est. Elle possède une grande cheminée en pierres de taille et sous la fenêtre un évier émaillé blanc dont l'écoulement se fait à l'extérieur avec le tuyau de plomb dépassant du mur. La cuisine communique avec  la chambre  mais pas avec la souillarde qui partage pourtant le même appentis.
Le réduit appelé " souillarde "  permet d'entreposer au frais été comme hiver les denrées, salaisons, huile et graisses toutes dans des pots de terre avec couvercles, ainsi que la grosse vaisselle pour les gorailles, vendanges ou fêtes de famille. On y fait aussi  la vaisselle dans une cuvette en fer étamé .

La porte d'entrée était toujours pleine avec une imposte laissant pénétrer la lumière dans le couloir. Tous les contre-vents sont peints avec une couleur  vert sombre.

Autour de la maison un jardin potager pour les fèves, les salades, tomates et haricots avec près de l'entrée la fameuse cabane munie de sa planche trouée et de sa fosse dite d'aisance qui est un simple trou dans la terre. Un verger avec pommiers et cerisiers.

A coté du jardin un parc à cochon de 5m sur 5 en pierres de taille et moellons, couvert de tuiles tige de botte comprend quatre parties en symétrie: une pièce sombre fermant avec porte de 2x2 m avec dans le mur une auge de pierre traversante et par devant une courette très aérée mais couverte dotée d'un portillon.
Des rangs de vigne, champs de fourrage pour les chevaux, champ de patates et taillis forment le paysage alentour.

Une écurie (c'est un exploitant forestier) de 20m de long en pierre de taille et moellons avec au dessus le grenier à foin se trouve à l'ouest de la maison sans la toucher et en prolongation un hangar en bois de type "ballet" pour les charrettes. 

Pas de murs mais des haies pour délimiter la propriété ainsi que pour les parties réservées aux volailles.

Un tas de bois le long d'une haie pas trop éloigné de la maison complète le paysage.

Jadis un pin parasol indiquait au XIXe   un propriétaire d'origine protestante chez qui l'on pouvait se réfugier, certains ont maintenu cette tradition.

___fermette fin XXe_________________fermette typique

Longère près de JONZAC ___La Longère  aussi aura son corridor___ 

L'on voit ici la disposition en ligne: habitation, grange à foin pour les animaux et l'étable. 
L'espace est ouvert, dans la cour d'autres bâtiments mineurs abritent les volailles et les cochons.
Ce sont des habitations pour des paysans modestes pratiquant l'élevage ou la production laitière 
donc sur des terres non favorables à la vigne ou aussi sur d'anciennes terres à vigne 
vendues lors de la crise du Phylloxéra à des vendéens qui ont importés leur habitat. 

Ce type d'habitat ne se rencontre pas en Saintonge maritime ou côtière.

LES DEMEURES BOURGEOISES:


notableLes maisons de maître du XIXe apparaissent vers 1875  et sont généralement celles de riches familles propriétaires  qui ont prospéré avec l'ostréiculture ou la viticulture, imités aussitôt par les notables (ou bien c'est le contraire !) lesquels la placeront  bien en vue comme celle-ci à LA TREMBLADE.

Une façade en pierre est signe de richesse



entre Saintes et Pons

facade en pierresCertains l'agrémenteront d'un luxe suprême: le fer forgé; ils n'hésiteront pas également à faire disparaître  la caractéristique saintongeaise au profit de fenêtres aussi hautes à l'étage qu'au rez-de-chaussée, on supprime le grenier inutile si bien que cette maison est typiquement Aunisoise avec ses  fenêtres d'égales dimensions.


Maisons bourgeoises




Le style Saintongeais néanmoins persiste en ville:

maison en ville

L'on retrouve ici le style si caractéristique avec son grenier à œils-de-bœuf ou semi-circulaires dans ce qui fut probablement un commerce :

( NB:les pierres verticales dans les ouvertures semi-circulaires des combles sont des consolidations de fortune)



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Cette  collectivité entre Saintes et Crazannes a adopté élégamment le style saintongeais.
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Une collectivité


LES DOMAINES & DEMEURES VITICOLES


Les demeures viticoles sont dispersées dans la campagne, implantées au sein des domaines. Les chais portent sur leurs murs la trace laissée par l’évaporation du cognac, que l'on appelle la  "part des anges" et qui est la cause du noirciement des pierres dans les chais.
 L'organisation des bâtiments d'exploitation reprend généralement la forme à cour fermée.

 Le  propriétaire viticulteur  (vivant du COGNAC et n'élevant pas ses vins)  aura fait construire ce type d'habitation à la fin du XIXe ou début du XXe :

vers COGNAC
Ce sont des maisons avec corridor central et escalier desservant des chambres à l'étage. La plupart ont la façade en pierres de taille laquelle s'enrichit de bandeaux de pierre ou de  corniches.
La porte à panneaux de bois est dans un encadrement de pierres décoratives. Les combles sont éclairés par des œils de bœuf ou des fenêtres quasi carrées.  Les souches de cheminées sont en pierre de taille. L'accès à la propriété se fait par un portail.

 De grandes propriétés viticoles se construisent  vers 1850:

Des porches cachent la propriété
derrière des murs impressionnants 


porche
Un porche de ferme saintongeais vers Crazanne

C'est l'entrée principale de la ferme viticole ( et pas seulement en Saintonge)
avec une grande porte charretière et une ou deux portes piétonnières;
le tout coiffé d'une corniche abritée sous des tuiles " tige de botte" 
Les ferrures des portes sont généralement superbes avec de grandes courbes.

Quelquefois comme ici, le porche  est surmonté d'un pigeonnier.


maison de maitre & chais sur cour fermée__croquis ex MPF


Vers 1850 la maison de maître en pays producteur de cognac est
sur cour fermée avec ses chais et son pigeonnier également dans un verger clos.

Une telle disposition implique l'absence d'animaux d'élevage.
Parfois le propriétaire vit en ville et confie sa propriété à un "maître" .

Et plus tard le portail sera plus aristocratique:

portail vers CHAMPAGNOLE

Portail monumental courant en pays producteur de  COGNACS réputés.

détail

La porte piétonnière est séparée de l'ensemble ci dessus.

maison toit mansard

Dans les champagnes et autres régions productrices de cognacs réputés les viticulteurs feront construire vers 1875  des habitations aux allures de châteaux avec des toits mansardés couverts d'ardoises. Les toitures sont alors à forte pente ornées  d'épis de faîtage en zinc et équipées d'un paratonnerre... Les plans de ces habitations sont parisiens. Cuisine, salle à mange, salon, bureau au rez-de-chaussée et chambres à l'étage. La cuisine communique parfois avec la "souillarde", pièce dans laquelle seront les ustensiles de cuisine et conserves et ou les domestiques  feront la vaisselle. 
La porte d'entrée aura deux battants avec imposte vitrée et elle ouvre sur un perron auquel on  accède par  un escalier pour mieux impressionner le visiteur qui aura du auparavant franchir d'immenses grilles en fer forgé sur muret encadrées de deux piliers en pierre de taille aux contours étudiés...




Quelques portails de propriétés viticoles:





Ferrures décoratives


Quelques  corniches

La TrembladeCorniche surmontée de sa gouttière

LA TREMBLADE Corniche 

Corniche et gouttière LA TREMBLADE

LA TREMBLADECorniche surmontée d'une gouttière

GEMOZAC Corniche et bandeau d'une fermette

Un bandeau Un bandeau de pierre d'une ferme

Corniche Corniche surmontée d'une rangée de génoise & cheminée montée en pierre .

détail de toiture en l'absence de corniche

Détails d' une  toiture avec bois apparents

détails toiture Vers Burie bois apparents.





Quelques arrêts de volets rencontrés à Saintes:


arret de volet à SAINTESarret de volet à SAINTES
arret de volet à SAINTESarret de volet à SAINTES


Cependant l'arrêt de volet le plus courant et la ferrure typique de la SAINTONGE sont:



la ferrure typique de volet le crochet -arret de volet typiquement saintongeais
Ferrure de volet déportée  Arrêt de volet faisant crochet de l'autre coté.
(à éviter le fer dans la pierre calcaire, les anciens avaient des gonds en bronze !!)


Le  volet ancien authentique :


Les volets avec une barre en "Z" sont légions, faciles à faire soi-même, mais les véritables volets à l'ancienne sont avec deux ou trois barres horizontales, soit encastrées totalement comme ci-dessus, soit encastrées elles-mêmes dans les planches verticales au moyen de saillies trapézoïdales en sens inverse. Les barres horizontales elles-mêmes étant trapézoïdales dans le sens de la longueur et ainsi enfoncées à force et coupées ensuite. Cet assemblage permettait de se dispenser de vis ou de clous métalliques coûteux pour réaliser portes intérieures, portes de placards ou armoires et volets. Les seules partie en fer étant les ferrures et charnières. Le bois était abondant et bon marché tandis que le fer nécessitait un plus lourd investissement car il venait de loin par colportage ou était forgé par le maréchal-ferrant local.











Quelques  ballets agricoles

ballet agricole à ARVERT Le ballet pour abriter les charrettes et matériels agricoles


Les bâtiments agricoles étaient soit accolés à l'habitation soit groupés autour d'une cour centrale. Parfois de l'autre coté du chemin rural desservant la propriété. Les matériaux employés reprennent ceux de la maison d'habitation: murs en moellons apparents, toitures en tuiles tige de botte volumes et couleurs en harmonie. Les piliers porteurs étaient soit carrés en pierre de taille parfois cylindriques en moellons comme ci-dessous et souvent de simples poteaux en bois  posés sur des pierres de taille.



ballet à St JUST
Les piliers ne sont pas tous carrés celui-ci est  cylindrique_ vers Saint JUST


ballet vers Burie

Ballet agricole dans la cour avec puits

ballet Ballet et parcs à cochons.

:
SUD SAINTONGE

Dans le sud Saintonge on  trouve aussi la forme halle qui abrite l'ensemble des animaux dans des espaces séparés avec le foin au dessus et au centre le matériel

vers Epargne
Type "halle" dans le sud de la SAINTONGE

ballet et les parcs à cochons
Le ballet et les parcs à cochon (l'un d'eux est peut être une écurie)



Le tour de maison:


Les pieds de façades sont courants et permettent de rejeter voir drainer  les eaux loin des fondations.
On les trouve en pierres posées à plat, en petites pierres posées sur chant et formant caniveau.

le pied de facade



L' habitat troglodyte vers MESCHERS

le temple

Le temple

habitat troglodyte à MESCHERS






Quelques exemples de restaurations réussies:


à ASNIERES LA GIRAUD

A part la peinture sur les pierres
c'est une restauration exemplaire visible sur la place du village à Asnières La Giraud.

vers SAINTES

Une autre vers SAINTES avec une dérogation pour la porte vitrée
puisqu'il n'y a pas d'imposte, les encadrements ont disparu et les murs ont l'air  peu épais
peut-être sont-ils en parpaings et dans ce cas félicitations car à quelques détails l'on retrouve bien
l'esprit saintongeais dans les formes et volumes..


Un article dédié à la restauration d'une habitation SAINTONGEAISE










Et pour finir la maison de style roman, unique en son genre:


Maison romane
visible à SAINTES

 
 remerciements


Je remercie les personnes qui m'ont laissé photographier leur patrimoine ou qui seront surprises de le retrouver ici
Si une phographie posait problème je la  retirerai sur demande.


Sources:
Les croquis proviennent de  publications: "Maisons et travaux" et "Maisons Paysannes de France" .
L' extrait sur la ferme de THEZAC provient de " l'architecture rurale française" de Jean Suzanne, 
corpus des genres, des types et des variantes en POITOU pays charentais aux Éditions Berger Levrault 1981.


La plupart des photos sont d'Alain Deliquet et libres d'utilisation pour un usage non commercial.

Bibliographies:

Restauration exemplaire d'une maison saintongeaise: Maison Paysanne de France N°143 I trim. 2002.

Visages de l'AUNIS, de la SAINTONGE de l'ANGOUMOIS: Éditions horizons de France 1952 (probablement épuisé)

L'excellent livre "l'architecture rurale française" de Jean Suzanne (cité plus haut)

Guide architectural et paysager du pays Rochefortais. édité par le CAUE 17

Val de Loire_Vendée_Poitou_Charentes_ maisons-meubles-objets. aux Éditions de l'illustration _1981



Musées à visiter en SAINTONGE 


La maison paysanne à GRAND-VILLAGE si elle se visite encore (Île d'OLERON)
Le Musée de Saint Jean d'ANGELY qui présente du mobilier saintongeais.
La maison de JEANNETTE à Saint Jean d'ANGELY musée de Monsieur et Madame Fortin (s'il existe encore)
Le Musée Dupuy Mestreau à SAINTES qui présente un intérieur et des costumes saintongeais.
Le Musée d'art et de traditions populaires à MONTENDRE.
L'Ecomusée du cognac à MIGRON.
Le Musée des Bujoliers à Saint-Césaire _ www.saintbris-saintcesaire.com _
Le Musée des alambics à SAINT ROMAIN DE BENET.
Le musée privé de Mme Anne Audier à Sainte Gemme (dans l'ancien prieuré, s'il existe encore).
La crêperie de MATATA qui montre un habitat troglodyte et du beau mobilier saintongeais

SUITE: l'habitat Oleronais 

La maison paysanne (par André Botineau fondateur des musées à Grand-Village) en pdf



Vers " Belle SAINTONGE "



Liens en vrac complémentaires:


Autres sites :
Le guide pour la restauration d'une maison en Saintonge: http://caue17.com/wp-content/uploads/2014/04/charte-VDS_200.pdf

http://www.pierreseche.com/maisons_nef_charente.htm

 fin de la page sur la maison saintongeaise. _2008_rev Oct 2018/juillet 2019/nov2023 ajout maisons paysannes